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Théâtre tout public · Création 2026

Janusz Korczak

ou le Jardin des Enfants Perdus

une pièce d’Eric Zanettacci 

Mise en scène Elsa Saladin

Varsovie, années 30… Le docteur Korczak et sa co-directrice Stefa Wilszynska veillent sur les enfants de la Maison de l’orphelin. Et puis la guerre…

Qui est Janusz Korczak ?

Inspirateur de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant (1989) Janusz Korczak est une figure majeure de la pédagogie contemporaine.

Pédiatre polonais, il est avant la Seconde Guerre mondiale une des figures les plus réputées de la pédagogie de l'enfance.

Auteur de nombreux livres, journaliste radio et presse écrite, il a mis l'enfant au centre de sa vie et de son œuvre en apportant sa vision révolutionnaire : L'enfant est un être humain comme les autres.

Directeur de deux orphelinats modèles à Varsovie avant-guerre, qui fonctionnaient comme des républiques d'enfants, il a élevé des milliers de pupilles, tout en se battant au quotidien pour que les droits des enfants soient reconnus et pris en compte par les adultes.

Aujourd’hui, plus de 70 associations dans le monde transmettent l’héritage korzakien, elles sont regroupées au sein de L’International Korczak Association (IKA). Un film d’Andrzej Wajda porte son nom, Korczak est l’homme au drapeau vert dans le Pianiste de Roman Polanski, de nombreux textes, bandes dessinées (Pef, Philippe Mérieu…), livres pour enfants et études rendent hommage à son œuvre magistrale.

Et pourtant… connaissiez-vous Janusz Korczak avant de lire ces lignes ?

Nous devinons votre réponse...

Note d’intention de l’auteur, par Eric Zanettacci

2015. Le peintre Itzchak Belfer, travaille dans son atelier de Tel Aviv. Deux amis lui rendent une visite impromptue : Rachel et Jacob. Des décennies qu’il ne les a pas vus, depuis l’époque où ils étaient ensemble à l’orphelinat de Janusz Korczak à Varsovie. Il avait quitté l’orphelinat peu de temps avant la guerre, ayant atteint l’âge de 15 ans. Rachel et Jacob, plus jeunes, étaient restés. 
1933. Janusz accueille le petit Itzchak de 10 ans à l’orphelinat et lui offre ses premiers crayons de couleur. C’est Stefa, la co-directrice de Janusz qui cache ses sentiments pour lui, qui fait office de maman à tous les orphelins. Les scènes se déroulent ; souvenirs, rêves, réalité ? 
Janusz Korczak est un médecin et pédagogue juif polonais d’avant-guerre qui fut un des pionniers de l’école nouvelle et de la pédagogie active. Il accompagna les enfants de son orphelinat au ghetto de Varsovie puis à Treblinka le 6 août 1942. 
Ce personnage, mal connu en France, est passionnant. J’ai voulu lui rendre hommage avec cette pièce où les souvenirs se mêlent à la réalité et aux rêves d’Itzchak. Janusz dont l’amour de son métier lui faisait peut-être négliger celui de Stefa. J’ai tenté de décrire ce parcours, ces sentiments mêlés, ce rêve broyé par l’Histoire. 

Note d’intention de la metteuse en scène, par Elsa Saladin

Ce projet est né d’un coup de cœur pour Janusz Korczak, un homme dont les écrits, la parole, la philosophie mais aussi le destin, m’habitent depuis plus de quinze ans, nourrissant et inspirant ma pratique théâtrale.

 

Comment faire connaître au plus grand nombre cet illustre inconnu qui révolutionna avant l’heure les rapports adultes/enfants et dont l’histoire embrassa les heures les plus sombres du XXème siècle ? 

 

C’est naturellement vers le jeune public que je me suis d’abord tournée avec la création de pièces à leur intention. 

Le Journal de Blumka (Prix du défenseur des droits 2015), Stefa et le tribunal des enfants, Place aux enfants créés par Etoile et Compagnie continuent aujourd’hui de relayer et de promouvoir le message korczakien auprès des plus jeunes.

 

Pour autant il me semblait évident qu’au-delà de cette démarche didactique, la vie de Korczak, son rapport aux enfants, à ses contemporains et à son époque constituait une matière dramatique et dramaturgique exceptionnelle mêlant le comique au tragique, la poésie au réel, l’absurde à la raison, l’horreur absolue aux derniers feux d’un humanisme assumé.

 

Qui était Janusz Korczak ?

Quelle était sa vie, son œuvre, ses doutes, ses peurs, ses espoirs, son message ? 

Comment parler de cet homme, indéfinissable et inclassable qui considérait que la classe des enfants était opprimée par celle des adultes ? Etait-il un utopiste révolté ou un visionnaire pessimiste ? 

Que reste-t-il quand tout s’effondre ? 

Que sauver ? 

 

Autant de questions qu’il me parait essentiel de porter auprès d’un public adulte et dont l’actualité reste brulante aujourd’hui.

 

Eric Zanettacci s’est emparé du sujet avec talent et passion, dans une écriture mêlant rêve et réalité, poésie et fiction passé et présent, rires et larmes, il tisse ces tranches de vies où cinq personnages s’affrontent, se confrontent, doutent, s’effondrent ou se révèlent, donnant à voir leur profonde humanité.

 

Une violoncelliste incarnera le 6e personnage de notre histoire, pensionnaire muette de la Maison de l’orphelin elle s’exprimera par la musique et accompagnera les différents tableaux de mélopées jazz matinées parfois d’accents yiddish. 

Le jazz, musique libre et cosmopolite a cette liberté de jouer sur les tempos, les harmoniques, de les casser, les distendre, il peut passer du mode mineur (consonances yiddish) au mode majeur et il couvre parfaitement la période traversée par la pièce 1930- 2000, tout en étant accessible et populaire comme Korczak.

 

La scénographie, confiée à Nicolas Sire est simple et mouvante. 

De l’atelier du peintre Izchak Belfer, dernier orphelin de Korczak décédé récemment, à Dom Shirot, l’espace de vie de la Maison de l’orphelin, le décor, manœuvré à vue par les personnages, permettra de définir les espaces temps qu’ils traversent, transformant physiquement et organiquement leurs vies.

 

J’ai demandé à Johanna Boyer-Dilolo, créatrice lumière qui m’accompagne depuis Valjean, de sculpter les corps, le plateau et le temps, ouvrant des espaces dans lesquels les spectateurs pourront capter la part d’ombre et de lumière des personnages.

 

Des dessins, projetés en fond de scène, une bande son et l’espace du public, où se joueront certaines scènes, symboliseront le monde extérieur, amical, ou hostile selon les moments. 

Les documentaires de France Culture sur Janusz Korczak

Janusz Korczak et
Étoile & Compagnie

Nos soutiens

La pièce est soutenue par l’association Française Janusz Korczak, l’atelier Janusz Korczak et l’association Suisse des amis du Docteur Korczak.

 

L’équipe remercie chaleureusement Sam Karmann pour son œil avisé et son appui dans le lancement de cette aventure.

Étoile et Compagnie est une compagnie de théâtre créée en 2011 dans le 14e arrondissement de Paris, sous l’impulsion d’Elsa Saladin et d’artistes désireux de s’inscrire dans une démarche d’éducation populaire par le théâtre.

Janusz Korczak est un de nos piliers. Il nourrit notre réflexion artistique et nos actions culturelles. Grâce au soutien du prix Janusz Korczak de littérature jeunesse, et des Associations Korczak française et suisse, Étoile et Compagnie transmet depuis sa création la pédagogie de Janusz Korczak par l’outil théâtral auprès du jeune public, dans les écoles, les théâtres, les centres de loisirs, les festivals (Paris, Région parisienne, Hexagone, Mayotte, Belgique, Suisse, Allemagne, …).

Ainsi, en 2011-2012, dans le cadre et d’un projet européen pour l’année Janusz Korczak en Pologne, nous avons monté un atelier de théâtre avec des élèves de 3 centres de loisirs du 14e arrondissement de Paris autour du roman phare de Janusz Korczak Le Roi Mathias 1er.

En 2012, au Festival du livre pour enfants de Montreuil, nous avons proposé des « Lectures Spectacles » extraites des Conversations radiophoniques du vieux docteur, et co-animé pour l’AFJK des ateliers autour de Janusz Korczak pour des classes d’élémentaires.

En 2013, nous avons adapté Le Journal de Blumka, livre pour enfants, sur la vie d’une des pupilles de Janusz Korczak. Le spectacle a reçu le prix coup de cœur du Défenseur des droits en 2015.

Stefa et le tribunal des enfants, créé en 2021 permet au jeune public de découvrir le système d’autogestion mis en place par Korczak dans ses orphelinats. Depuis sa création, le spectacle a été vu par plus de 1600 enfants.

Place aux enfants, spectacle jeune public créé en 2023 pour la Maison de Victor Hugo, met en lumière, deux ardents défenseurs de la cause enfantine : Victor Hugo et Janusz Korczak, à travers l’amitié qui lie deux de leurs jeunes héros de romans, Gavroche et Kaytek, à Pierrette une enfant qui refuse de grandir.

The last Korczak boy (en hébreu sous-titré en anglais), documentaire sur Itzchak Belfer

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